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jeudi 12 janvier 2012

Stars du football 1947-1970.

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L’HISTOIRE DU FOOTBALL PAR SES STARS (1946-1970).

History of football by its stars.
Die Geschichte des Fußballs durch ihre Stare.
La historia del fútbol por sus estrellas.
La storia del calcio da parte dei suoi star.
A história do futebol pelas suas star.
            A travers la carrière des plus grands joueurs ,on peut retracer l’évolution du football.Avant la Grande Guerre il n’existe malheureusement que trop peu de témoignages vérifiables.On retrouve toujours les mêmes commentaires en « copier coller ».Il vaut mieux donc faire l’impasse sur cette période car il y a trop de subjectif et pas assez de concret.En fait seules les coupes du monde 1930,1934 et 1938 servent de références et c’est beaucoup insuffisant.Les rencontres comme aujourd’hui avec les Coupes d’Europe des Clubs servent à engendrer des ordres de valeur.Ainsi les meilleurs footballeurs se répartissent le plus souvent en Europe de l’ouest ,pour former de grandes équipes.La télévision a ensuite bien sûr grandement aidé à la reconnaissance des vrais talents.L’exemple type est celui de Stanley Mattew,l’anglais adulé par une certaine génération,mais qui a une carrière pauvre en club et en sélection nationale.On a retenu qu’il était excellent dribbleur,anobli par la Reine mais qu’a-t-il réellement gagné ?
Procédés pour déterminer tous mes critères de valeurs historiques sportifs : « Process Informatique PI-JMP® ».
                                                    1950/1970
                        En 1950 l’Uruguay bat le Brésil, alors grandissime favori, en finale de la Coupe du Monde 2-1. Zizinho que Pelé considérait comme son maître n’ayant pu avec Ademir le buteur, venir à bout des uruguayens emmenés de main de maître par Schiaffino. En 1954, rebelote l’Allemagne de Fritz Walter bat le onze d’Or, la Hongrie, 3 à 2. Cette grande équipe hongroise qui sera invaincue pendant 6 ans (1950/1956).Atomisant par 2 fois l’Angleterre 7-1et 6-3 dans des matches dits du siècle ! Les anglais inventeurs du football et qui se croyaient à tort les rois à perpétuité.Le soulèvement de Budapest (26/10/1956) réprimé par les chars russes achèvera son règne magistral.Les vedettes magyars se retrouvant réfugiés en Europe de l’Ouest.voir l’article complet à ce sujet. :
LA LEGENDE DES STARS DU FOOTBALL APRES LA GUERRE.
1947 / 1954.dont voici un extrait :
1950-1956 : une Equipe en Or de rêve : la Hongrie.
                          Emmenée par Ferenc Puskas, les Zoltan Czibor, Sandor Kocsics, Nandor Hidegkuti, Jozsef Boszik, Gyula Groscics, Jeno Buzanszky, Mihaly Lantos, Gyula Lorant, Josef Zakarias et Peter Palotas vont dévorer toutes les équipes voulant les défier. Depuis la défaite en 1950 (5-3 en Autriche), cette équipe ne perdra aucun match.Aux Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952 ,elle remportera la médaille d'or en exterminant au passage la Roumanie (2-1), l'Italie (3-0), la Turquie (7-1), la Suède (6-0) et en finale, la Yougoslavie (2-0).Et elle atteindra son apogée en 1953 où elle affrontera l'Angleterre à Wembley ,pour une rencontre amicale considérée à l’époque comme le match du siècle. L'équipe anglaise archi dominée par la virtuosité des magyars est humiliée (6-3). C’est la première défaite à domicile de l’équipe d’Angleterre contre une équipe du continent.
                         Ferenc Puskas (1927-2006) l’un des plus grands joueurs de tous les temps marquera 84 buts en 85 sélections .Sa carrière en club fut également fabuleuse.Avec le Honved de Budapest (371 matches et 387 buts) et le Real de Madrid (260 matches pour 238 buts).
                         La Coupe d’Europe des Clubs Champions débute donc en 1956.Le Real de Madrid va la remporter 5 fois consécutivement avec notamment 2 victoires sur le Stade de Reims des Jonquet , Fontaine, Vincent et Piantioni. Kopa, finaliste en 1956 avec Reims transféré au Real en 1957, en gagnera 3 avec l’équipe madrilène.Ce Real emmené par la « flèche blonde » l’argentin Alfredo Di Stefano et Gento,Puskas,Santamaria et donc Kopa à partir de 1957 est irrisistible.Ce n’était pas son jeu collectif qui faisait merveille mais ses stars,qui à tout moment par leur immense talent individuel marquent but sur but.Pendant ce temps en 1958 le Brésil s’offrait enfin sa première Coupe du Monde en battant la Suède 5-2.Balayant les suédois comme il avait balayé la France en demi finale.( 5-2). Et ce malgré un Kopa transcendant et un Just Fontaine atomique ( 13 buts , record qui tient toujours).D.Santos,N.Santos,Zito,Didi,Vava,Garrincha étaient éblouissant de talent.De surcroît pendant la compétition est né le "roi" Pelé,qui deviendra le mythe du football .Garrincha par ses dribbles en arabesques sur l’aile droite était diabolique avec ses jambes arquées.Jamais on n’a revu ce genre de dribbleur génial où seul le corps bougeait pour désaxer l’adversaire.Malheureusement il est mort dans la misère.Leurs émoluments n’ayant rien à voir à ce que l’on pratique en 2012 !
                    A la Coupe du Monde 1962 le Brésil confirmera son titre dans une compétition décevante quand à la qualité du jeu par ailleurs le plus souvent violent.Pelé sera d’ailleurs blessé en début de tournoi mais le génial Garrincha le suppléera en étant décisif.Parmi les clubs on assiste à l’éclosion de Benfica avec comme chef d’orchestre Eusebio dont beaucoup le compare à Pelé.
                    En 1966 l’Angleterre gagne sa finale mondiale contre l’Allemagne avec un but décisif de Hurst qui probablement n’avait pas franchi la ligne.Banks le gardien,Bobby Moore l’arrière central forment avec Bobby Charlton une épine dorsale de grande valeur.C’est aussi l’éclosion d’un grand du football qui éclate au grand jour et va pendant 10 ans tutoyer le toit du Monde .Franz Beckenbauer,sûrement le plus grand demi centre de tous les temps.Pour les clubs l’Inter de Milan ( Suarez,Mazzola,Facchetti), Manchester United ( B.Charlton,Best,Law) et le Milan AC de Rivera et Altafini vont se partager le dessus du panier européen.
                        1970, c’est un troisième sacre planétaire pour le Brésil et Pelé au crépuscule de sa carrière mais toujours autant vénéré au royaume des dieux.Une victoire contre l’Italie des Riva, Facchetti, Rivera et Mazzola.Cette fois ci c’est Carlos Alberto, Gerson, Tostao et Jairzinho qui l’entourent efficacement.C’est peut être aussi la fin d’une ère où les footballeurs brésiliens archi dominent les autres sélections nationales.Car vont arriver l’Argentine et la Hollande avec les éternels italiens et allemands pour mettre fin à la grande hégémonie des artistes sud américains.En ce qui concerne cette période les clubs français sont bien trop faibles et l’Equipe de France en subit donc les conséquences.Après la 3 è place de 1958 jamais nous ne jouerons un rôle en Coupe du Monde.Pire en 1962,et 1970 nous n’y serons même pas qualifiés.

mercredi 4 janvier 2012

La légende des Stars du Football après la guerre.


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                       LA LEGENDE DES STARS DU FOOTBALL APRES LA GUERRE.
                                                              1947 / 1954.
Méthode d’évaluation: Palmarès : Coefficients de valeurs pondérées sur compétitions nationales et internationales (clubs et sélections nationales).Indice de rendement sur l’apport dans sa formation,
des critères techniques, de l’influence du jeu tactique, des performances individuelles, des ratios de réussites individuelles et collectives …etc
                A la fin de la Grande Guerre en 1945,le football est totalement désorganisé.La Coupe du Monde 1950 organisée au Brésil allait enfin remettre la passion du football au goût du jour.Même si la plupart des nations n’avaient pas retrouvé le haut niveau en terme de performances.Seuls le Brésil,l’Uruguay,la Suède,l’Espagne,les USA et la Yougoslavie notamment s’étaient bien préparés.Le retour du sport en général,aidant probablement à faire oublier aux peuples, les horreurs de ce conflit aux 50 millions de morts.Partout sur la planète on a donc remis en marche les championnats nationaux,puis les premières confrontations entre équipes nationales.Le Brésil grand favori de sa Coupe du Monde se fera battre et humilier en finale,au stade de Maracana en folie ( 150 000 spectateurs), par l’Uruguay qui avec réalisme a profité du stress des favoris évoluant devant son public. Zizinho, le Pelé de l’époque et Ademir, meilleur buteur de la compétition (9 buts) n’y pourront rien.Schiaffino grand stratège en attaque et Varela et Andrade en défense, jouant sans pression .Mais ensuite, dès 1951 la donne va changer. La montée en puissance de l’Autriche et de l’Allemagne s’amorce.Mais que dire de cette formidable équipe de Hongrie qui allait ravager la planète football entre 1950 et 1956,jusqu’à la révolution de Budapest de 1956.A la Coupe du Monde 1954 ils laminent la Corée du Sud 9-0,puis l’Allemagne 8-3,le Brésil 4-2, l’Uruguay 4-2 et le jour de la finale contre l’Allemagne ils sont défaits 3-2 après avoir mené 2-0 dès la 8ème minute! Puskas qui avait égalisé à 3-3 se voit refuser un but pour un hors jeu inexistant. C'est la première défaite du « Onze d'Or » depuis quatre ans.
En 2012 les résultats d’une étude révélant le dopage des joueurs germaniques devraient voir le jour. Actant aussi que le dopage était utilisé dans le sport de haut niveau en RFA dès 1949.
Plusieurs joueurs de l'équipe victorieuse cette Coupe du monde en Suisse, auraient reçu au cours du tournoi des injections de pervitine, un produit dopant, rapporte une étude universitaire.
Les joueurs, surnommés depuis les "héros de Berne", recevaient en fait des injections de méthamphétamine, donnée notamment aux troupes allemandes lors de la deuxième guerre mondiale.
1950-1956 : une Equipe en Or de rêve : la Hongrie.
Emmenée par Ferenc Puskas, les Zoltan Czibor, Sandor Kocsics, Nandor Hidegkuti, Jozsef Boszik, Gyula Groscics, Jeno Buzanszky, Mihaly Lantos, Gyula Lorant, Josef Zakarias et Peter Palotas vont dévorer toutes les équipes voulant les défier.Une maîtrise de jeu collectif qu’on retrouvera par exemple dans les années 70 avec l’Ajax de Cruyff ou le Barça actuel de Messi. Et pourtant un Laszlo Kubala qui ne joua que 3 matches en 1948 avec cette sélection était de la même trempe ! Mais pour des raisons politiques il fut tchèque puis espagnol.C’est dire le potentiel technique qu’avait cette formation !
Depuis la défaite en 1950 (5-3 en Autriche), cette équipe ne perdra aucun match.Aux Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952 ,elle remportera la médaille d'or en exterminant au passage la Roumanie (2-1), l'Italie (3-0), la Turquie (7-1), la Suède (6-0) et en finale, la Yougoslavie (2-0).Et elle atteindra son apogée en 1953 où elle affrontera l'Angleterre à Wembley ,pour une rencontre amicale considérée à l’époque comme le "match du siècle". L'équipe anglaise archi dominée par la virtuosité des magyars est humiliée (6-3). C’est la première défaite à domicile de l’équipe d’Angleterre contre une équipe du continent.Six mois plus tard, une raclée, avec un 7-1 à Budapest ! La fin du mythe anglais, inventeur du football.Le révolutionnaire 4-2-4 des Hongrois a eut raison de l’ancestral WM « english ».Ensuite, l'équipe hongroise poursuivra sa série, avec 18 autres matches sans défaite. En 1956, elle sera vaincue en Turquie. Mais la formidable armada de légende prendra fin le 23 octobre 1956.Les chars russes entrent à Budapest pour écraser l'insurrection hongroise.Des joueurs à l’étranger (Coupe d'Europe avec le Honved de Budapest ,leur club) décident de ne pas rentrer.Kocsics, Czibor ( Barcelone) et Puskas ( Real Madrid) notamment se réfugient en Espagne
ZOOM : Ferenc Puskas : (1927-2006) l’un des plus grands joueurs de tous les temps marquera 84 buts en 85 sélections .Sa carrière en club fut également fabuleuse.Avec le Honved de Budapest (371 matches et 387 buts) et le Real de Madrid (260 matches pour 238 buts).
Honved de Budapest : 5 fois champion de Hongrie. (3 titres de meilleur buteur)
Real de Madrid : 5 fois champion d’Espagne (4 titres de meilleur buteur)
1 Coupe d’Espagne,
3 Coupes d’Europe des Clubs Champions et 2 finales. (2titres de meilleur buteur en 1960 et 1964).
1 Coupe du Monde des clubs en 1960.
Repères :
Sandor Kocsis : 75 buts en 68 sélections.
Josef Boszik ( 101 sélections et 11 buts),Nandor Hidegkuti (69 et 39 buts).
Le gardien de but Gyula Groscics comptera 86 sélections.